lundi 5 mai 2025

Comment faire face à cette série noire de peur bleue ?

(image Gallica, BnF)
 

Valenciennes a subi au XIXe siècle (1832, 1849, 1854, 1866) quatre épidémies de choléra, contre lesquelles la ville n’a jamais réussi à se défendre correctement. Et pour cause : on ignorait, avant 1884, l’existence puis la détermination de la bactérie qui transmettait la maladie. 


Ce graphique montre le nombre de décès enregistrés à l’état-civil de Valenciennes au cours des quatre années concernées, mois par mois. En 1832 (ligne noire), le pic de décès se produit en mai ; en 1854 (ligne bleue), en août et septembre ; en 1866 (ligne verte), en septembre et octobre ; en 1849 (ligne rouge), on ne distingue pas vraiment de pic, les décès restent très nombreux de mars à septembre. Les actes d’état-civil ne donnent pas la cause du décès, bien sûr, mais il semble évident que le surnombre des actes soit dû au choléra. 

« La peur bleue », l’expression vient de ces attaques du « choléra morbus » dont les symptômes sont de fortes diarrhées, des vomissements, des crampes musculaires, et le bleuissement de la peau. En 1832, on ignore les causes de la contagion. On soupçonne les vêtements et textiles venus d’Angleterre (Londres fut touchée avant Paris) et on interdit leur importation dès août 1831. On soupçonne aussi les courriers qui circulent dans tout le pays, on ordonne de les “purifier“ (« Les lettres seront purifiées ou par l’immersion dans le vinaigre, ou par des fumigations (1) »). On soupçonne encore la consommation excessive d’alcool : « Cette terrible maladie n’a attaqué, jusqu’à présent, que des individus adonnés à l’usage de liqueurs fortes (2) ». D’ailleurs, sur un document intitulé « Etat des habitants de la ville de Valenciennes qui ont été atteints du choléra… », une des colonnes de renseignements, à côté du nom, de la profession, etc., demande ces précisions : 

Dire si cet individu était maladif, s’il était adonné à la boisson et dans quelle classe de la société il se trouvait. (Archives municipales de Valenciennes.) 

« Dans quelle classe de la société il se trouvait » parce qu’il apparaît de plus en plus clairement que l’état sanitaire du logement entre pour une bonne part dans la contagion. En 1846, le docteur Abel Stievenart s’offusque, dans sa « Topographie historique et médicale de Valenciennes (3) », du manque de salubrité de la ville. Il cite les rues « les plus peuplées, les plus sales, les plus insalubres » (pp. 197-198). Il dénonce la piètre construction et la mauvaise situation des lieux d’aisance avec leurs « exhalaisons fétides » (pp. 201-202). Il s’inquiète de la qualité de l’eau : « On attribue à raison une foule de maladies à la viciation des eaux potables » (p. 269). Il regrette les plantations d’arbres, qui procurent trop d’ombre et empêchent l’air de circuler : « L’autorité rendrait donc un grand service à la ville en faisant abattre tous les arbres qui avoisinent les habitations » (p. 283). Il décrit ces habitations misérables (« Allons frapper à la porte du pauvre », c’est sa formule page 289), et il conclut page 301 : « La basse classe est celle qui fournit le contingent le plus élevé de malades car c’est sur elle que pèsent les principales causes morbides : habitation resserrée et humide, nourriture malsaine ou insuffisante, défaut de vêtements ou de propreté, excès de travail ou de débauche. » 

De ce point de vue, les chiffres parlent en effet. J’ai choisi deux quartiers ouvriers, Saint-Waast là-haut et l’Ecorchoir, situés à deux points opposés de la ville, et j’ai compté le nombre de décès mois par mois. Sautent aux yeux les pics de mai 1832, août 1854, octobre 1866, et l’hécatombe de 1849, notamment parmi les mineurs (mais pas seulement) de Saint-Waast là-haut. Frappant aussi, le nombre de bateliers dont, en 1832, le décès est déclaré à Valenciennes parce que leur bateau s’y trouvait, « arrivé sur le Canal de l’Escaut ». 

La presse relate les réactions de colère de cette classe ouvrière, qui accuse “les riches“ d’empoisonner “les pauvres“ : « C’était le gouvernement qui payait les médecins pour empoisonner les malades, les riches accaparaient tous les médicaments, le vin des marchands et l’eau de fontaine étaient empoisonnés, » font partie des accusations rapportées par L’Echo de la Frontière du 4 avril 1832 en parlant d’émeutes déclenchées à Paris. 

Pourtant, le pays pensait s’être préparé. Dès l’été 1831, le gouvernement a pris des mesures pour « organiser le service sanitaire ». C’est le ministre du Commerce et des Travaux publics (en 1832 il s’agit du Comte d’Argout) qui est chargé de ce lourd dossier, relayé “sur le terrain“ par les préfets et les sous-préfets. 

Antoine, comte d'Argout (1782-1858)
Il contractera le choléra en avril 1832, mais en réchappera.
(image appl-lachaise.net)
Baron Alexandre Méchin (1772-1849), Préfet du Nord en 1832.
(image Wikipédia)

Ainsi, en août 1831, il est décidé de former des Intendances sanitaires dans tous les départements frontaliers et des Commissions sanitaires dans les chefs-lieux de ces départements, de dresser dans chaque ville des tableaux des médecins, chirurgiens, pharmaciens et officiers de santé, de prévoir de pouvoir transformer un local en lazaret, de repérer un site pouvant servir de cimetière. L’ordonnance est signée de Louis-Philippe en personne. La mise en place de ces mesures nous vaut une abondante correspondance entre le maire (Jean-Baptiste Flamme) et le sous-préfet (Jules Waymel), conservée aux Archives de Valenciennes, ainsi que des documents qui répondent aux questions ci-dessus, par exemple les noms des médecins : 

Les locaux pouvant être transformés en lazarets, par quartier : « le Pavillon Chinois, le Pavillon St-Michel, l’usine de Mr Orban, la maison de Mad. la veuve Lalaine » ; les lieux qui pourraient être destinés aux sépultures communes : le Bastion de la Place verte, le Bastion Ferrand, le Bastion de la Porte du Quesnoy, et un site “près le Magasin“. Par ailleurs, les membres de la Commission sanitaire de l’arrondissement de Valenciennes sont nommés : Messieurs Charpentier, médecin à Valenciennes, Legrand idem, Thiebaut idem, Lachèze idem, Hamoir Jean-Edmond, ingénieur à Valenciennes, De Mathieu, propriétaire, Hazard Jean-Baptiste négociant, et Charpentier Benoît propriétaire.
Bref, dès l’été 1831, la ville est prête à combattre « le terrible fléau ». 

Les pauvres gens, les « indigents » comme les appelle la municipalité, font l’objet de tous les soins organisés à l’échelon local. Leurs maisons sont « blanchies à l’eau de chaux », censée les prévenir de toute humidité malsaine. On repave les rues les plus insalubres, on réorganise le service de l’enlèvement des boues, on empêche la formation des fumiers, « ordre a été donné de faire disparaître des habitations tous les animaux immondes et inutiles ». « L’administration des Hospices fournira de nouvelles paillasses aux indigents. Ceux-ci pourront avec un billet de leur médecin se procurer du chlorure de chaux à la pharmacie des Hospices ».
Le Courrier du Nord offre d’éditer à l’intention « des familles indigentes de notre ville » un livret « d’instructions pour se garantir du choléra morbus » (avril 1832). Monsieur Auguste Pochez (par ailleurs membre du Conseil municipal) offre à la ville, « pour la classe indigente seulement », 110 litres de chlorure de chaux en expliquant que « le chlorure a la propriété de décomposer l’air et de le purger de ses miasmes putrides et fétides ». Pareillement, Monsieur Tancrède Lenquet, de Marly, offre à Valenciennes « un tonneau contenant cent livres de chlorure de chaux. » (avril 1832).
Enfin, fin avril 1832, le ministre du Commerce et des travaux publics ouvre « un crédit additionnel de douze mille francs au budget de [la] commune » pour faire face aux dépenses causées par les mesures à prendre contre le choléra. 

Cela n’aura pas suffi. Dès le 1er mai 1832, la presse annonce que « le choléra a éclaté parmi nous. […] Samedi dernier, un jardinier a succombé à l’Hôtel-Dieu, après avoir laissé apercevoir tous les symptômes du choléra. (4) » On cherche à comprendre comment s’est propagée la maladie. Le Courrier du Nord se lance dans des explications (1er mai 1832) : « Dans un air humide et infect, il se crée souvent des insectes imperceptibles que le courant entraîne, qui se mêlent à notre respiration, et qui peuvent produire […] cette désorganisation de la vie dont le choléra offre l’affreux phénomène. »
Autre cause envisagée : la bière de mauvaise qualité. Or à Valenciennes, il vaut mieux boire de la bière que de l’eau, alors une société savante déclare que la bière est « une boisson très saine et très convenable quand elle est bien préparée » (L’Echo de la Frontière, 5 mai 1832).
L’académie de médecine réfléchit elle aussi, et constate que « le tabac n’est pas un préservatif du choléra : 27 ouvriers de la manufacture de Paris ont succombé à l’épidémie. » L’aliénation mentale, en revanche, ferait rempart à la contagion : « Dans la maison de Charenton, aucun fou n’a été atteint de l’épidémie. » Un Monsieur Touzet fait état de ses expériences scientifiques : « il a recueilli l’air expiré par les cholériques, et il a constaté que le sang, pendant l’attaque du choléra, perd peu à peu la propriété d’exhaler l’acide carbonique et d’absorber l’oxygène de l’air. (5) »
Enfin, Le Courrier du Nord rapporte le conseil d’une « dame de Marseille », qui « assure que pour bien connaître la cause et la nature de l’épidémie régnante, il serait à désirer qu’on consultât le somnambulisme magnétique » (5 mai 1832). 

A défaut de comprendre la cause de la maladie, on comprend pourquoi elle entraîne autant de décès : les malades attendent trop longtemps avant d’appeler les secours. Dès le 25 avril, L’Echo de la Frontière conseille de « ne pas perdre un seul instant pour appeler le médecin lorsque les premiers symptômes se déclarent, car du moindre retard peut dépendre le sort de l’individu attaqué » ; le même journal déplore le 12 mai suivant : « On ne transporte encore à l’Hôtel-Dieu que des cholériques parvenus au plus haut période de leur maladie, qui n’ont plus pour la plupart que quelques heures d’existence. Ceci explique la grande mortalité qui existe dans cet établissement. »
En effet, lorsque je compare le nombre de décès survenus à l’Hôtel-Dieu (qui est un hôpital), à l’Hospice général (qui n’est pas un hôpital mais un hébergement pour personnes âgées) et à l’Hôpital militaire, le premier est certainement celui qui accueille le plus de patients atteints du choléra. En 1832, je note aussi le nombre élevé de décès à l’hôpital militaire, une hécatombe qui ne se produit pas les autres années étudiées, mais je n’ai pas d’explication… 

De nombreuses personnes, bien sûr, décèdent chez elles. C’est pourquoi on demande aux « médecins et chirurgiens de la ville qui auront traité des cholériques » de transmettre chaque jour aux autorités les “bulletins“ des personnes soignées, unique moyen de « constater exactement le nombre des malades ». Les Archives municipales ont conservé quelques-uns de ces “bulletins“, plus ou moins laconiques. 

Une jeune fille de 13 ans, tombée malade le 3 mai 1832.
Symptômes caractéristiques du Choléra, observés sur l’individu :
Vendredi – diarrhée blanche, crémeuse, continuelle ; vomissement fréquent ; absence du pouls radial ; extrémités froides, livides, nez froid, œil cholérique, cerné, porté en haut.
Traitement – infusion de thé, athérée (bouillie), très chaude, laudanisée ; synapismes athérés, aux mains, aux pieds, sur le corps, sur tout le ventre ; frictions sur les membres avec teinture de cantharide et essence de térébenthine ; lavement excitant. Le pouls reparait. 10 sangsues à l’épigastre.
Samedi de grand matin réaction fébrile, inflammatoire, violente. 

Une ouvrière de 55 ans, tombée malade le 11 mai 1832 « à 8h du matin ».
Symptômes caractéristiques du Choléra, observés sur l’individu :
Tous. Signé Delaunay. 

On ignore si la jeune fille de 13 ans a survécu à son traitement. En 1832, les remèdes sont terriblement empiriques. Du moins, ceux qu’administrent les médecins gardent quelque chose de médical, mais ceux qu’on lit dans les journaux sont parfois encore plus inquiétants. Voici un exemple trouvé dans Le Courrier du Nord du 2 novembre 1848 : 

En 1832, L’Echo de la Frontière rapporte une information parue en Belgique – pays qui a instauré une quarantaine de six jours à sa frontière avec la France – indiquant « un moyen expéditif pour purger la quarantaine : il consiste à être plongé dans un bain de vinaigre dit des quatre voleurs. » C’est un vinaigre dans lequel ont macéré des plantes et des épices. 

(L'Echo de la Frontière, 4 avril 1832 - Bibliothèque municipale de Valenciennes)

En 1854, c’est Le Courrier du Nord qui s’astreint à diffuser l’information selon laquelle l’utilisation de “l’Esprit de camphre“ « opère la guérison certaine des premiers symptômes du choléra. » Cependant, l’usage de ce remède (composé « d’une partie de camphre dissoute dans 19 parties d’alcool à 32 degrés ») n’est pas si simple. « On en verse une première fois trois gouttes dans une petite cuillère ; on les recueille avec la langue ; puis, mais avec deux gouttes seulement, on recommence et continue de cinq minutes en cinq minutes pendant une demi-heure et quelquefois plus… Le jour où l’on s’est guéri par ce traitement, il faut faire diète absolue. »

En 1866, Monsieur Corriez, pharmacien-médecin à Montières-les-Amiens, fait paraître un petit opuscule d’une quinzaine de pages, intitulé « Notice sur l’épidémie actuelle ». Il écrit en couverture « Si l’on meurt encore du choléra / c’est qu’on le voudra. » et il termine son propos par ce Nota Bene : « Venez à Montières, vous verrez qu’en suivant mon traitement on ne meurt pas du choléra. »
En 1866 encore, les sieurs Desespringalle et Moreau, fabricants de produits chimiques à Lille, font savoir aux maires qu’ils ont créé une préparation qui « annihile complètement les miasmes », qu’ils l’ont appelée Le Fluide sanitaire, et que la ville de Valenciennes peut se la procurer chez Mr Persignat.
En 1866 toujours, Monsieur Léopold Ghisbain, pharmacien à Rouveroy (Hainaut, en Belgique), informe notre maire qu’il met à sa disposition un « élixir composé d’après une recette spéciale pour prévenir et guérir le Choléra. » Prix : 1 franc le flacon.
Bref, il semble que les affaires marchent bien pour les pharmaciens. 

Et comme l’argent reste toujours le nerf de la guerre, quêtes et dons se multiplient pour faire face aux dépenses dues à ces épidémies qui se répètent. A Valenciennes, tout le monde est mis à contribution et Monsieur Hazard, caissier de la Commission sanitaire en 1832, tient scrupuleusement ses comptes. 

Etat général des fonds versés depuis le 27 avril 1832 jusqu’au 31 décembre inclusivement, par divers, à la commission sanitaire de la ville de Valenciennes provenant d’une souscription en faveur des pauvres de la dite ville, pour leur délivrer des aliments, chaussures, couvertures etc. à l’effet de les préserver du Choléra Morbus. (Archives municipales de Valenciennes). 

On retrouve parmi les donateurs les deux journaux L’Echo de la Frontière et Le Courrier du Nord qui ont lancé des souscriptions dès le déclenchement de l’épidémie en 1832, la loge des francs-maçons La Parfaite Union, la Société des Incas (société charitable valenciennoise) et bien sûr beaucoup de personnes “anonymes“. Toutes les dépenses sont expliquées : achat de pain, de viande, de riz, « en faveur des pauvres ».
Si les journaux ont organisé des souscriptions, ils se sont également crus autorisés, en 1832, à mentionner dans leurs pages, non seulement le nombre de cas déclarés et de décès (à la une dès avril 1832), mais aussi les noms et professions des personnes atteintes. 

(Le Courrier du Nord, 3 mai 1832 - Bibliothèque municipale de Valenciennes)

Il est vite mis un terme à cette pratique qui ne peut qu’affoler la population : 

(Le Courrier du Nord, 8 mai 1832 - Bibliothèque municipale de Valenciennes)

Et même, dès le 7 mai, les journaux annonceront que le choléra régresse à Valenciennes, que les cas sont de moins en moins nombreux, que bientôt on n’en parlera plus… Balivernes bien sûr, mais il faut comprendre qu’on cherche à ne pas inquiéter les familles. 

Lorsque les épidémies seront terminées, tant en 1832 qu’en 1849, 1854 et 1866, le gouvernement cherchera à connaître les personnes les plus méritantes pour les récompenser. A Valenciennes, en 1832, il s’agit de Monsieur Hirsch, aide major du 2e régiment de Hussards, qui recevra la Croix de la Légion d’honneur, et du médecin Adolphe Lachèze (mais je n’ai pas trouvé la teneur de sa récompense). En 1849 – époque où les relations entre le maire et le sous-préfet sont beaucoup moins cordiales qu’en 1832 – la municipalité déclare que « tous les médecins ainsi que les personnes chargées de donner des soins aux cholériques, ont fait leur devoir ; tous indistinctement ont des droits à notre reconnaissance. » En 1866, en revanche, les distinctions pleuvent : 4 médailles de bronze, 5 médailles d’argent (dont une à une femme, sœur Gabriel, supérieure de l’Hôtel-Dieu) et 2 médailles d’or, sont décernées à des médecins, officiers de santé, infirmiers, membres du conseil municipal, et même au greffier de l’état-civil, par le ministre de l’Agriculture, du commerce et des travaux publics, pour les remercier de leur dévouement pendant « l’épidémie cholérique ». 

(image jetons-medailles.com)

Les nombreuses semaines que j’ai passées à “dépioter“ les actes de décès de Valenciennes en vue d’écrire cet article n’ont pas manqué d’éveiller ma compassion pour les familles touchées par « l’invasion régnante ». Un père qui vient déclarer la mort de son enfant tel jour, revient le lendemain pour un second enfant, et encore deux jours après pour sa femme, la famille est détruite. Certaines rues sont décimées de voisin en voisin : rue Basse du Rempart, rue des Canonniers, les adresses se succèdent dramatiquement. En temps normal, l’état civil reçoit 2 ou 3 déclarations de décès par jour : en octobre 1866, le chiffre dépasse les 35, et monte même jusqu’à 40 ! La mortalité infantile est épouvantable, les enfants qui ne voient pas leur cinquième anniversaire forment un épais socle à la pyramide des âges au décès. Et, en 1832, l’hécatombe des jeunes militaires, tous âgés de 20 à 25 ans, est impressionnante. Je n’oublierai pas que c’est aussi cela, la réalité du choléra.

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(1) 30 juillet 1831. Archives municipales de Valenciennes.
(2) Le Courrier du Nord, 1er mai 1832. Bibliothèque municipale de Valenciennes.
(3) Merci à Patrick Giard de m'avoir prêté son exemplaire.
(4) Le Courrier du Nord, 1er mai 1832. BMV.
(5) Le Courrier du Nord, 15 mai 1832. BMV.